Écrire des contenus pour le web, c’est penser aux personnes en chair et en os qui vous lisent, mais pas uniquement. Les moteurs de recherche visitent aussi votre site, et l’indexent, pour le restituer dans ses résultats — ou pas. L’enjeu se situe à cet endroit précis : vos contenus doivent répondre aux attentes de vos lecteurs, qu’il s’agisse des robots qui les analysent ou de ceux que vous voulez séduire.

La bonne nouvelle de 2023 : l’algorithme du moteur le plus utilisé au monde (Google, donc) valorise davantage les contenus de qualité. Autrement dit, ses robots vérifient que le texte publié apporte des informations nouvelles à ses lecteurs, comparé aux pages et articles déjà accessibles en ligne.

Forcément, on est joie. Parce qu’on croit depuis toujours que de bons contenus sont à la fois UX (« user experience », soit pensés pour les lecteurs) et SEO (« search engine optimisation », soit optimisés pour les moteurs de recherches). Pourtant, on en a vu des vertes et des pas mures sur ces 15 dernières années, entre textes cachés en blanc sur fond blanc pour duper les robots, nombre d’occurrences de mots clés poussés à l’extrême quitte à ce que le texte soit peu compréhensible, ou contenus publiés uniquement pour les moteurs de recherche (et donc pas très intéressants pour les vrais gens que nous sommes). La concurrence s’équilibre donc, même si les IA génératives sont là — et on les aime plutôt, ce qu’on vous expliquera dans un prochain article.

Ce qui nous amène à la suite :

Trouver les bons mots, entre UX et SEO : notre méthode

Une fois votre charte éditoriale définie, vous aurez défriché :

  • les mots métier que vous utilisez au quotidien, ceux qui comptent pour votre activité et pour vous démarquer ;
  • les mots compris et utilisés par vos prospects ou clients, qui ne sont pas toujours les mêmes.

Dans cet outil du jour, nous vous proposons de coupler la carte d’empathie avec la méthode de la boite de céréales (ou cereal box si vous voulez briller en société — à télécharger ici que vous soyez plutôt VF ou VO).

La méthode cereal box, pour définir ses mots clés pour le SEO

Cet exercice est intéressant, parce qu’il vous permet de structurer de façon concise :

  • Le nom de votre produit / service — le quoi ;
  • Le slogan pour le présenter en quelques mots — l’argument ;
  • Ce que votre produit / service apporte à vos clients, actuels ou en devenirs — le comment.

Clin d’œil à votre pitch du passage clouté, qui vous sera précieux dans cet exercice.

Bref, combiner tous ces outils, c’est toucher du doigt les sujets à aborder sur votre site pour être bien positionné, tout en adoptant le bon champ sémantique (porteur de sens pour vous et compris par vos cibles) et en apportant ce supplément d’âme : votre pâte, celle que personne d’autre n’aura sur les Internets mondiaux.

À noter : ces travaux sont ensuite à approfondir avec des pros du SEO qui regarderont de près la faisabilité de votre stratégie SEO, notamment sur le nombre de requêtes entrées par les utilisateurs et la concurrence (forte ou pas) de chaque mots clés.

À noter (bis) : la cereal box nous vient tout droit du livre « Gamestorming », que vous pouvez encore recevoir dans votre boîte aux lettres, en participant ici.