C’est notre fils notre bataille : la charte éditoriale est in-dis-pen-sable pour communiquer — et pas que sur le net. Même si elle est plus connue aujourd’hui qu’en l’an 2010 (qui a vu la naissance de L’Œil au Carré), la charte édito n’a pas encore tout à fait la place qu’elle mérite dans le cœur des communicants. Et pourtant…

Imaginez. Vous recevez un stagiaire ou un alternant digital native tout droit sorti d’un cursus de com (avec du « digital quelque chose » dans son intitulé). Il ou elle s’y connait forcément, son smartphone est l’extension de son bras et les réseaux sociaux ses exclusifs outils de communication avec ses parents, ses amis, sa mamie. Forcément, il ou elle gère. Vous lui laissez les clés du camion en confiance. Mais voilà, une fois vos profils et vos pages ouverts, et les premiers posts publiés, rien ne bouge. Pas l’ombre d’un nouveau client, et toujours les 3 mêmes likes sur vos publications — souvent des connaissances, voire vous-même. Pire, au bout d’une poignée de semaines, le nombre de publications se tarit. Il ou elle ne sait plus quoi publier, sauf peut-être un marronnier sur la journée internationale du vélo.

Ce qui pèche ici, ce n’est ni l’outil ou celui qui s’en sert, mais comment et pourquoi — en d’autres mots : votre stratégie éditoriale. Et la réponse est (presque) toujours dans la charte édito : ce qu’on doit retenir de vous, ce qui est attendu côté clients ou prospects, les objectifs que vous voulez atteindre. Et après, seulement après, vous pourrez choisir le meilleur outil de communication dans la panoplie des solutions existantes. Pour ensuite l’animer, forts de toutes les idées que vous aurez glanées en amont (et jalousement notées dans votre calendrier éditorial).

Cerise sur le far breton : définir votre charte éditoriale, c’est formaliser et partager votre stratégie éditoriale. Partant du principe que tout ce qui n’est pas écrit est voué à disparaitre (ou n’existe pas, selon les versions), faire ce travail c’est poser les idées, les confronter à la réalité et aux visions divergentes. Et surtout, transmettre à celles et ceux qui communiqueront au nom de votre entreprise.

Une charte éditoriale « synthétique », pour quoi faire ?

Mais trêve de bavardage. Pour ce 2e épisode de notre calendrier de l’apprêt, nous vous proposons cette version super light, qui permet non pas de définir votre stratégie édito en 5 minutes (magiciens, nous ne sommes pas encore), mais d’entamer votre réflexion sur les 3 piliers de cette fameuse stratégie : votre message, vos cibles, vos objectifs. Le reste (le ton, le champ sémantique, les rubriques et sujets, les outils, etc.) en découlera naturellement. Si le sujet vous botte, nous avons concocté un autre document de travail, plus étoffé, que vous pourrez entrevoir dans l’illustration en une de cet article — nous vous le partagerons volontiers si vous nous envoyez un gentil message.

La charte éditoriale synthétique

Pour télécharger le PDF à remplir, c’est par ici !

Notre suggestion : imprimez la feuille, prenez votre plus beau crayon effaçable et notez tout ce qui vous vient en tête dans chacune de ces 3 parties. Si d’autres idées surgissent, vous pourrez les garder pour plus tard dans « idées ». Mais pourquoi pas travailler sur ordi, c’est plus RSE quand même ? Peut-être. Mais sortir de l’écran, c’est prendre du recul, se focaliser sur une tâche sans avoir douze notifications à la minute.

Suggestion bonus : en équipe, c’est encore mieux. Chacun bosse dans son coin sur sa copie pour la partager aux autres. Le résultat est souvent très intéressant, que les différentes copies soient divergentes ou convergentes. On vous laisse tester ?

Psst ! Évidemment, on n’en restera pas là. Chacun de ces piliers sera revisité dans les semaines à venir… de quoi réviser vos classiques ou (re)partir sur de bonnes bases. 

Psst (bis) ! En scannant le QR code en haut à gauche, vous retrouverez directement cet article si vous décidez de vous atteler plus tard à votre stratégie éditoriale. À très vite =:)