Dans la panoplie des outils du community manager,  et du rédacteur de façon générale, c’est un in-con-tour-nable. Le calendrier éditorial est un peu le camp de base de tous ceux qui proposent des sujets, les rédigent et les publient. La clé : planifier, pour gagner du temps et en créativité. En bonus : on vous partage notre modèle type, à adapter selon vos besoins !

Evidemment, la base de ce calendrier édito c’est… la charte éditoriale. Grâce à elle, vous savez ce que vous voulez raconter de vous, ce qui est attendu par ceux que vous convoitez et quels objectifs atteindre. En croisant ces trois piliers, vous saurez si les sujets que vous voulez aborder sont pertinents ou pas. Imaginons que vous avez remporté le Trophée du super pro dans votre métier. A priori, cette info n’intéresserait que vous. Mais si on la met en perspective avec les attentes de vos cibles (travailler en confiance avec un expert), vous pourrez mettre en avant pourquoi ce trophée vous a été attribué — et par qui, ce qui a le double avantage d’être « validé » par d’autres, et de les remercier au passage en les taguant sur les réseaux sociaux (ce qui est fortement apprécié).

Bref, remplir son calendrier édito, c’est aussi peaufiner son idée de base pour préparer des sujets aux petits oignons.

Le calendrier éditorial, ça sert à quoi ?

L’énorme avantage de cet outil : vous pourrez y noter les idées au fil de l’eau, après avoir lu votre veille quotidienne, entendu une émission à la radio ou une discussion au restau le midi. Puis, quand vous aurez le temps (normalement, pendant votre créneau dédié à la préparation de votre animation), vous pourrez travailler les textes, les visuels, demander des infos complémentaires à ceux qui savent, etc. Ce qui évite de devoir chercher des sujets à la dernière minute parce-ce-que-ça-fait-10-jours-qu’on-a-rien-publié-sur-LinkedIn.

Après avoir testé une foultitude d’outils, nous sommes revenus au bon vieux tableur Excel — enfin Sheet sur Google Drive, en ce qui nous concerne. Pourtant, l’offre est pléthorique en la matière sur le web, avec des interfaces super jolies et des fonctionnalités de ouf malades. Sauf que nous partageons nos calendriers éditoriaux avec nos clients, et leur suggérer un énième outil à ajouter à ceux qu’ils utilisent déjà est rédhibitoire. Le tableur est rassurant : c’est moche, certes, mais c’est pratique. L’atout principal de Google Drive (ou équivalent) étant que la version en ligne est toujours la bonne : ce seul et même document est enrichi de façon collaborative. C’est simple, basique.

Suggestion de présentation : le calendrier édito de L’Œil au Carré

Que met-on dans notre calendrier édito ? Ça dépend, mais on retrouve invariablement :

  • la date de l’évènement, qui doit orienter la date de publication ;
  • le sujet : de quoi on parle et comment ;
  • la rubrique (qu’on travaille en amont dans la charte éditoriale pour s’assurer d’aborder de tous les sujets importants pour votre entreprise) ;
  • le média concerné — le réseau social visé. Pour le blog, nous vous conseillons d’avoir un second onglet dans votre tableur dédié à ce média, ou vous risquez de ne plus vous y retrouver dans la multitude de posts pour les réseaux sociaux ;
  • l’état : en cours, rédigé, validé ;
  • et un champ « remarques » pour y indiquer des sources, des infos importantes (garder en tête que telle info est sensible par exemple), etc.

Vous pourrez y ajouter d’autres champs selon vos besoins. Par exemple, le visuel à préparer (photo ou illustration, existante ou à créer) ou les contacts référents pour collecter la matière. Si chacun peut remplir ce calendrier éditorial, il est essentiel de désigner le chef d’orchestre de cet outil, qui doit s’assurer que tout le monde fait bien le job, relancer vos référents, mettre au propre et ranger les idées.

Voici donc notre fameux tableur, à télécharger ici.

C’en est fini du calendrier de l’apprêt ! Nous vous préparerons bientôt un récap — staytuned :-)