Bizarrement, ce n’est pas l’intranet qui récolte le gros des suffrages des salariés, mais le bon vieux journal interne. Dans un environnement économique qui chaque jour se complexifie, les journaux d’entreprise restent, pour les collaborateurs, les supports qui « contribuent le plus efficacement à  l’information professionnelle ».
(…) Ces journaux (…) invitent les collaborateurs à  participer activement à  la vie de la communauté de travail. Autrement dit, à  parler de leur métier, à  partager des pratiques professionnelles et à  émettre des idées. (…) Résultat : les salariés accordent à  ces publications, pourtant rigoureusement relues et validées par la direction générale, un caractère légitime et une véracité qu’ils n’octroient pas à  l’intranet. Pour preuve, une récente enquête Euro RSCG C&O chiffre à  82 % la satisfaction des salariés quant à  l’efficacité du journal interne en termes d’information professionnelle (contre 70 % pour l’intranet). La raison ’ Plus « collaboratifs » et contributifs, les médias électroniques internes et autre Web 2.0 apparaissent, parce que moins vérifiés, donc plus sujets à  l’erreur.

Lu dans : Le journal interne se met à  la page, dans Les Echos du 16 mai 2008.