Dans une interview sur latribune.fr vendredi dernier, Bernard Squarcini, directeur de la DST, a déclaré que la future Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) surveillerait 6 600 entreprises françaises.
Extraits :

Aujourd’hui, le maillage territorial est loin d’être complet. Le projet de rapprochement de la DCRG et de la DST permettra de le compléter. La sous-direction de la protection du patrimoine de la DST entretien des contacts avec 4000 entreprises, la DCRG avec 2600. Au total, plus 6600 entreprises seront désormais suivies par la nouvelle entité. Sans critère de taille, ce sont les plus en pointe au plan technologique dans les secteurs dits régaliens, de la défense ou de l’énergie, notamment. Le rapprochement permettra ainsi de limiter les doublons et de vérifier si toutes les entreprises sensibles figurent bien sur nos tablettes.

Et puis (et c’est effectivement un gros problème):

Nous avons un vrai souci [concernant les agressions électroniques]. Les entreprises ne portent pas plainte lorsqu’elles sont victimes d’intrusions. Or, nous savons qu’elles subissent des attaques virulentes. Nous recevons ainsi environ 3 ou 4 alertes par semaine. C’est considérable ! Et nous ne pouvons pas diffuser des bonnes pratiques de défense auprès de toutes les entreprises puisque officiellement il n’y a pas d’attaque.

Lu dans 6 600 entreprises vont être suivies par le nouveau service de renseignement du ministère de l’Intérieur, dans latribune.fr du 19 octobre 2007