Je relaie avec un peu de retard un dossier du JDN de fin septembre dernier.
A l’heure du fameux web 2.0, où l’utilisateur est au centre de la toile, il est essentiel pour l’entreprise de concevoir autrement le web : il n’est plus seulement un média de communication unidirectionnel B to C (ou B), les internautes, clients ou pas, peuvent désormais transformer voire même créer de l’information sur les entreprises. Il est donc essentiel de surveiller ce que l’on dit de soi sur le net…
D’après Clément Bourrat, responsable des études chez Cybion : « Internet est devenu un canal prescripteur. N’importe qui peut répandre une information sensible pour une société. » Il ajoute : « les entreprises n’ont pas forcément une bonne connaissance d’Internet. C’est un média qui leur échappe, mais sur lequel elles sont obligées d’être présentes »
Comment faire’ Pour surveiller son e-réputation, il faut bien connaître les réseaux et points d’influences (blogs, réseaux sociaux, forums, etc.) qui sont, difficulté supplémentaire, en constant mouvement.
Il faut ensuite « cartographier les zones les plus sensibles du web et évaluer leur impact pour une société donnée », ainsi que leur crédibilité, donnée essentielle pour décider de l’action à  engager en cas de commentaire négatif…
Le JDN traite par ailleurs de deux stratégies, plus ou moins éthiques, mises en oeuvre par les entreprises : l’astroturfing (manipulation de l’information par les entreprises qui consiste à  communiquer sur le net, tout en laissant croire qu’il s’agit d’une initiative individuelle/communautaire spontanée) et l’utilisation des blogs pour gérer la communication de l’entreprise.
Voici donc le menu de ce dossier :
Quand les internautes prennent la parole (exemple d’une communauté d’étudiants sur Facebook, contre HSBC)
Surveiller, c’est tout un métier
Départ de feu : comment réagir ’
Astroturfing : le côté obscur de la com’
Utiliser les blogs pour canaliser la grogne (exemple de Michel Edouard Leclerc)