Quelle que soit l’option choisie – faire appel à un prestataire ou développer une cellule de veille en interne -, le calcul du ROI concernant la veille n’est pas chose aisée.

L’exception qui confirme la règle

Seules les veilles commerciales, dont l’objectif est d’identifier de nouveaux marchés et de nouveaux prospects, échappent à cette règle.
Ici le calcul est simple, : pour X fiches prospects, Y essais ont été transformés. Si le ciblage est bon, c’est-à-dire si les besoins et les objectifs ont été bien formulés et bien compris, une veille commerciale est indubitablement efficace et rentable.
Prenons l’exemple d’une agence de communication web, qui facture environ 15 K€ un site internet, avec une marge brute de 25%. En faisant appel à un prestataire pour une veille commerciale (environ 5 K€/an), celle-ci sera rentabilisée dès la deuxième signature de contrat.

Le temps c’est de l’argent

Pour les autres veilles (marché, concurrence, e-réputation…), il reste tout de même un élément palpable et calculable : le temps. Le temps passé à identifier des sources d’informations, à collecter et à trier les infos jugées stratégiques, puis à les analyser, les diffuser.
Le temps est un élément d’autant plus important pour les entreprises où la/les personne(s) chargée(s) des recherches ne maitrise(nt) pas bien les outils permettant justement de gagner du temps (flux RSS, agents d’alerte et autres outils automatisant la recherche, le tri et la réception d’informations).
Il est donc possible de calculer le gain de temps à investir dans un outil performant en interne (du type KbCrawl, AMI ou Digimind) ou à faire appel à un prestataire pour externaliser la veille. Pour l’une et l’autre solution, les tâches sont automatisées, les résultats « prêts-à-l’emploi ».

Des retours sur investissement concrets

Investir dans la veille, c’est assurément :

  • avoir l’avantage sur les concurrents mal informés et conserver sa position face aux acteurs compétitifs,
  • anticiper les menaces, mais aussi les opportunités,
  • innover en ayant toutes les cartes en main (tendance, réglementaire, marché…),
  • ou encore mieux connaître ses fournisseurs pour, par exemple, limiter les risques en repérant les mauvais éléments.

Des témoignages d’entrepreneurs, souvent conquis

Par le biais de témoignages d’entreprises ayant investi dans la veille, il est possible de quantifier le retour sur investissement.
Le PDG de l’une d’entre elle, Stanislas Desjonquères, dresse un bilan intéressant : pour lui, la mise en place d’une cellule de veille lui a permis d’augmenter de 10% ses prix de vente.
Il ajoute, et je terminerai là-dessus : « j’aurai toujours un retour sur investissements en réduisant la marge d’incertitude ».
Retrouvez l’intégralité du témoignage de cette PME sur ce billet.
Je vous invite aussi à lire une étude très complète réalisée par Digimind en juin 2005 (et qui reste d’actualité) : Retour sur investissement d’un logiciel de veille stratégique.