Eurobaromètre a récemment réalisé une étude à  ce sujet dans les 27 Etats membres de l’Union européenne. Les résultats de cette enquête ont été scindés en deux : il y a, d’une part, la perception de la protection des données par les citoyens et, d’autre part, par les contrôleurs de données.
Je ne m’intéresserai aujourd’hui qu’au dernier cas, que j’ai eu le temps de lire dans le détail, mais je vous invite à  lire le premier document, tout aussi intéressant (liens ci-dessous).
Les contrôleurs de données regroupent les « responsables de la protection des données, les responsables informatiques, les directeurs de ressources humaines, les responsables du marketing et, si une entreprise ne comptait aucune de ces fonctions, le directeur général. »
Au sommaire :
1. Perceptions quant à  la législation nationale relative à  la protection des données
2. Pratiques internes en matière de protection des données et de transferts des données personnelles
3. Expériences récentes en matière de confidentialité des données et de protection des données
4. L’avenir du cadre légal sur la protection des données
5. La protection des données dans le cadre du terrorisme international
Dont voici quelques chiffres :
– 56 % des personnes interrogées déclarent connaître assez bien les dispositions de la loi de protection des données. Seuls 13 % ont affirmé connaître très bien cette loi.
– 52 % de ces contrôleurs de données déclarent utiliser des technologies de renforcement de la protection de la vie privée au sein de leur entreprise. 14% disent ne pas en utiliser et ne pas en avoir entendu parler.
– 32 % des répondant admettent que son entreprise ne prend aucune mesure de sécurité lors du transfert de données personnelles par l’internet.
Intéressant non? « Etonnamment », les Suédois sont bien plus sensibilisés à  ces problématiques que les Français, par exemple. J’ai été cependant surprise de découvrir que, sur certaines questions, les Italiens ou les Espagnols se placent bien mieux que nous.
Car (oui!) les résultats de cette enquête sont à  la fois généraux (Europe) et ventilés par pays. Cette étude est donc très intéressante et significative des pratiques de chaque nation. Des infos sont aussi données en fonction des secteurs d’activité ou de la taille des entreprises interrogées.
Les résultats de cette étude pourraient très bien être étendus à  l’intelligence économique : les « mauvais élèves » en matière de protection des données le seront aussi lorsqu’il s’agit plus généralement de l’IE…
Sources : La protection des données au sein de l’Union européenne :
– les perceptions des contrôleurs de données, c’est par ici!
– les perceptions des citoyens, c’est par !
A savoir : il s’agit ici des résumés de cette étude. Les documents complets (entre 135 et 145 pages) sont accessibles ici.

Via Neteco.com