mainsVoici plusieurs extraits d’un article à  paraître dans Le Monde daté de demain :

Si [les cellules de veilles se sont développées] dans les grands groupes, il est néanmoins difficile d’évaluer le marché de l’intelligence économique en termes d’emplois.
(..) Selon une estimation de la Fédération des professionnels de l’intelligence économique (FEPIE), il y aurait quelque 200 prestataires de services opérant dans ce domaine, réalisant un chiffre d’affaires de 150 millions d’euros et employant un millier de personnes. Que ce soit dans les cabinets de conseil ou dans les entreprises, mais aussi dans le secteur public – entre autres, les agences de développement économique émanant des collectivités territoriales -, des postes devraient continuer à  se créer. Mais dans quelles proportions ’
(…) Aujourd’hui, sur les sites Internet de recrutement, les offres d’emploi en intelligence économique – à  part quelques rares postes de chargés de veille – sont inexistantes.
Mais, selon Bertrand Deroubaix, directeur de l’intelligence économique chez Total, cela restera un marché de niche, même si l’activité est d’importance pour les entreprises. « 

Je m’exclame et j’acquiesce: ô que oui!
Après plusieurs mois de recherche d’emploi et d’optimisme, je me rend à  l’évidence : il faut s’accrocher et être patient si l’on veut trouver un poste intéressant dans la veille et l’IE. Difficulté supplémentaire pour moi : je veux rester dans le Grand Ouest, et donc ne pas partir à  Paris. Las! Les structures pouvant potentiellement m’accueillir sont peu nombreuses, n’ont pas les moyens ou ne comptent pas investir!
J’ai tout de même conservé une dose d’optimisme et continue mes recherches, mais il est vrai qu’il faut être sûr de soi et de son projet en se lançant dans l’aventure!
Lu dans L’essor de l’intelligence économique, Le Monde du 03 juin 2008.
A lire en complément (toujours dans Le Monde) : « Il faut être curieux et aimer le Web ».