Archive: Mar 2011

Le blog de L'Œil au Carré souffle sa quatrième bougie

28 mars 2011

Un petit billet pour fêter avec vous les quatre ans de ce blog (et un jour pour être précise ;), qui a beaucoup évolué depuis ses débuts. Pour la petite histoire, ce blog s'appelait au départ L'Œil sur le Net, nom que je n'ai pas conservé en créant L'Œil au Carré. Pourquoi avoir changé de nom ? Tout d'abord parce-ce qu'il m'était impossible de conserver L'Œil sur le Net dans le cadre de mon activité professionnelle. J'avais d'ailleurs partagé mon retour d'expérience sur la propriété intellectuelle (comme quoi, c'est bien vrai : c'est en forgeant qu'on devient forgeron ;) Et puis, choisir ce nom m'a permis de créer tout un univers propre à mon activité. J'expliquai dans ce billet pourquoi j'avais finalement choisi L'Œil au Carré (après presque deux semaines de recherche intense). En voici un petit extrait :

Quand le VeilleLab Ouest se la joue sérieux

22 mars 2011

Après plusieurs mois de travail, voici enfin notre nouveau projet dans le cadre du VeilleLab Ouest : le Jeu des Explorateurs, un serious game dédié à la veille. En quelques mots, le VeilleLab Ouest, est en quelque sorte une antenne régionale d'une association encore informelle, le VeilleLab. L'objectif de ce réseau est de réunir régulièrement des professionnels de l'information ou tout simplement des personnes intéressées par ces thématiques. Dans l'Ouest, nous avons créé ce réseau en mars 2010, et nous avons déjà trois rencontres à notre actif, organisées à Nantes, Rennes et Angers. J'en avais parlé tout début janvier, nous pensions depuis un bout de temps à donner une autre dimension au VeilleLab Ouest, notamment pour sa partie "Lab" : en faire un laboratoire d'idées, ou nous pourrions tester de nouvelles approches, échanger, partager et tout simplement communiquer de manière différente sur la veille et ses métiers connexes.

Web social : est-ce qu'on en ferait pas un peu trop ?

18 mars 2011

Le web social, le 2.0, les médias sociaux font couler beaucoup d'encre, numérique ou papier. Je fais d'ailleurs partie de ces personnes qui prennent leur plume pour partager une réflexion, un ressenti, un retour d'expérience. Loin de moi l'idée que ce sujet ne mérite pas qu'on en parle, bien au contraire. C'est d'ailleurs un des principes du web social (qualificatif que je préfère finalement à tous les autres - 2.0, médias sociaux) : tout le monde peut s'exprimer sur tout ou presque, avec le travers qu'on connait de se poser en expert sur un sujet qu'on maîtrise mal. On peut mal maîtriser un sujet parce-qu'on écrit à chaud, sans avoir suffisamment de recul, ni prendre en compte toutes les facettes d'un même prisme. On peut aussi se tromper parce-qu'après tout, on exprime une opinion et qu'elle reste critiquable en soi. Et puis il y a aussi ceux qui surfent sur la vague d'un sujet opportun, qui peut rapporter à court terme, et qui traiteront le sujet du web social partiellement, voire pour servir leurs intérêts. Les fois où on en fait un peu trop On peut relever deux exemples dans lesquels on en fait un peut trop : l'e-réputation et le rôle qu'on veut donner au web social dans les révolutions populaires.

La définition du jour : le mème

8 mars 2011

Il y a des mots qu'on voit passer de temps en temps sur la toile et dont on ne connait pas vraiment le sens. C'est le cas de "mème" (pas très joli à prononcer d'ailleurs), qui n'est pas si courant que ça mais qu'on a tous lu un jour sur notre écran. Un mème c'est quoi ? Rien de mieux qu'une petite citation de Wikipedia à ce sujet, nos bons vieux dicos étant bizarrement muets ou trop évasifs sur ce terme (NB : n'hésitez pas à jeter un œil sur le dictionnaire de l'Académie française, ça vaut vraiment le détour) : Un mème (...) est un élément culturel reconnaissable (par exemple : un concept, une habitude, une information, un phénomène, une attitude, etc.), répliqué et transmis par l'imitation du comportement d'un individu par d'autres individus. Richard Dawkins, biologiste et éthologiste, serait le père fondateur de ce terme (assez récent, puisqu'il aurait vu le jour en 1976), issu de "mimesis" qui signifie "imitation" en grec. Pour Dawkins, les mèmes sont : des réplicateurs, comparables à ce titre aux gènes, mais responsables de l'évolution de certains comportements animaux et des cultures. On parle même de mémétique, nouvelle science ou nouveau prisme permettant d'étudier l'évolution des cultures avec un grand C. Et sur le web ? Sur internet, qui fait aujourd'hui partie intégrante de notre culture, les mèmes sont un peu plus légers à appréhender et souvent bien plus drôles.

Cas pratique – Etre en veille avec LinkedIn

1 mars 2011

Petit aparté avant d'entrer dans le vif du sujet : ce billet est le 300ème sur ce blog ! Que le temps passe vite... ;) J'ai pu le constater lors de mes formations sur les réseaux sociaux ou tout simplement lors de discussions avec des responsables d'entreprise : les fonctionnalités avancées des réseaux professionnels sont globalement méconnues. On les utilise davantage pour entrer en contact avec d'autres membres, souvent sans vraiment savoir pourquoi, ou sans relayer ces mises en relation par des échanges ou des rencontres dans la "vraie vie". Les réseaux comme Viadeo et LinkedIn proposent une multitude de services complémentaires, gratuits ou payants, qui permettent d'organiser et de qualifier ses contacts, mais aussi de se promouvoir et de s'informer. Je m'en tiendrai à ce dernier point, j'aurai l'occasion de reparler des autres par la suite. J'ai aussi préféré parler de LinkedIn plutôt que de Viadeo. Les fonctionnalités de recherche et de surveillance proposées par le réseau américain me paraissent plus évoluées à ce jour, pour autant je garde un œil sur notre bon vieux Viaduc, heu Viadeo. Pour en terminer sur cette petite intro, voici quelques chiffres. Aux dernières nouvelles : Viadeo compte 35 millions d'utilisateurs, dont environ 4 millions en France. Le réseau est disponible en 6 langues. LinkedIn compte 90 millions de membres, dont 20 millions en Europe et environ 2 en France (les chiffres publiés oscillent entre 1 et 4 millions). Le réseau est disponible dans plus de 40 langues.